Dans un style au plus près des émotions et des réminiscences, la narratrice écrit pour ne plus être l'otage de guerres qu'on lui a livrées et qu'elle ne pouvait remporter. On ne guérit pas vraiment de ces blessures-là, mais on peut en parler, témoigner et faire prendre conscience. On doit dire la vérité de l'intime fracturé, mais surtout montrer que la vie se tente avec obstination.
« Au plus près de mes émotions, au plus proche de mon intime, j'ai voulu témoigner que l'on peut survivre de ses blessures obstinément. »
Véronique, participante du séjour de juin 2025 en Beaufortain